Logo Belleville
logo ville bioclimatique

Espace public

Poursuivre l’action face aux nuisances

Face à l’intensité et la persistance des nuisances causées par les moustiques tigres, la commune a la volonté d’augmenter l’efficacité des actions d’ores et déjà mises en œuvre.

La commune de Belleville-en-Beaujolais est engagée depuis 2023 pour lutter contre les nuisances provoquées par le moustique tigre. Elle agit pour limiter leur développement : éradication des gîtes larvaires, actions d’information et de prévention auprès du public en partenariat avec l’EID Rhône-Alpes, mise en place d’actions de lutte biologique…

Sensibilisation et communication

Adoptons les bonnes pratiques, pas le moustique !

Check-list des bons gestes

La commune est très impliquée depuis plusieurs années dans la lutte contre le fléau urbain du moustique tigre, nos actions sont les suivantes :

  • Collaborer avec des experts en santé publique et en entomologie pour surveiller et contrôler la population des moustiques tigres
  • Multiplier l’information, les points presse et les réunions publiques pour mobiliser le plus possible dans la lutte contre la prolifération du moustique tigre
  • Former nos agents à détecter les points propices à la ponte afin d’adapter constamment nos pratiques et supprimer ces points dans les espaces publics
  • Réaliser des campagnes de traitement biologique, le seul autorisé, de nos grilles avaloirs toutes les 3 semaines, notamment la rue Jean Macé et les rues du quartier de la Gare
  • Favoriser la biodiversité et avec elle, les prédateurs naturels des moustiques tigres (adultes et larves) qui sont les oiseaux (hirondelles, martinets, mésanges..), les araignées, les libellules, les batraciens,… Les chauves-souris n’étant elles pas efficaces car le moustique tigre est diurne et sort donc le jour.

Formation des agents communaux

Tous les services communaux sont mobilisés ! Depuis 2024, l’ensemble des agents communaux sont formés à la prévention et sensibilisés à la problématique. C’est ainsi entre autre le cas des agents scolaires pour adopter les bons gestes dans les écoles auprès des jeunes publics.

Sur la voirie publique

De juin à septembre, des campagnes de traitement biologique larvicide au BTI de 800 grilles et avaloirs sont effectuées, avec renouvellement du traitement toutes les 3 semaines, soit 6 campagnes par an.

Une réunion publique d’information par an en partenariat avec l’EID

Au sein des espaces verts publics

En ce qui concerne la gestion différenciée des espaces verts publics, elle ne consiste pas à ne plus tondre mais bien à tondre le nécessaire ; cette approche vise à respecter la biodiversité et à maintenir un équilibre écologique dans nos parcs tout en offrant des espaces de confort, de promenade, de jeux et de loisirs :

  • Entretien régulier des espaces verts, des haies et des arbres, y compris constitution de haies sèches pour ne pas laisser au sol les débris végétaux
  • Débroussaillage régulier et constitution d’une bande de propreté le long des jardins et des parcelles privées
  • Suppression des sources d’humidité et élimination de l’eau stagnante avec une gestion adaptée de l’arrosage

Les agents techniques vident par ailleurs régulièrement les poubelles, portent une vigilance toute particulière aux végétaux choisis pour ne pas accueillir le moustique tigre.

Dans les cimetières communaux

Des panneaux d’information sont mis en place pour encourager les visiteurs à remplir les coupelles de plante de sable, à retourner les arrosoirs après leur usage…

Dans et sur les bâtiments publics

Les agents communaux surveillent et entretiennent régulièrement les chéneaux, les toits terrasses et autre sites susceptibles d’offrir un gîte au moustique tigre.

Les bassins de rétention

Les bassins de rétention d’eau ne représentent pas de risques vis à vis du moustique tigre et ce pour plusieurs raisons :

  • aucun bassin de rétention ne produit de moustique tigre dont l’écologie nécessite un support de ponte solide et vertical
  • dans la majorité des cas, les bordures de ces bassins sont végétalisées. Les femelles moustiques préférant pondre leurs œufs sur des surfaces artificielles (plastique, béton, verre, PVC…), la présence de terre et de plantes ne va donc pas du tout les intéresser
  • le volume d’eau de ces bassins est trop important pour intéresser les femelles moustique tigre. Elles vont favoriser des contenants de petits ou moyens volumes. De plus, ces bassins étant souvent creusés à même la terre, on observera donc un drainage naturel des eaux pluviales dans les sols
  • enfin, les bassins de rétention qui sont en permanence en eau permettent la présence de prédateurs sur le long terme (odonates, hémiptères, poissons, urodèles…)

Par contre tous ces facteurs concernent uniquement le moustique tigre, il est tout à fait possible que d’autres espèces de moustiques puissent se développer dans ce type de bassin. De plus, les milieux humides peuvent attirer plusieurs espèces d’insectes, ce qui peut aussi expliquer la présence d’insectes au-dessus. S’il y a une certaine végétation à proximité de ce bassin, il est fort possible que ces moustiques tigres soient réfugiés dans les haies et qu’ils sortent lors du passage d’un piéton.

Partager ce contenu

Un atelier gratuit pour tout savoir sur le moustique tigre

Découvrez du 17 au 18 mai son rôle dans les écosystèmes, ses nuisances et son impact sur notre santé.
Un atelier proposé par le laboratoire LEM (Laboratoire d’Écologie Microbienne)

Aller au contenu principal