Belleville à travers les âges
Le site de Belleville est habité dès la préhistoire. Des recherches en bord de Saône sur un tertre appelé tumulus, aujourd’hui disparu, ont livré des objets de l’âge du fer.
A l’époque romaine l’emplacement de Belleville était approximativement celui de Lunna. Les derniers vestiges (fondations d’une ferme Ier- IIème siècle) viennent d’être découverts dans la zone du parc Lybertec.
Après sa disparition lors des invasions, Belleville renaît sous l’impulsion des Sires de Beaujeu, notamment Humbert III. Il entoure la ville de remparts, lui donne une charte et fonde en 1158 un prieuré élevé au rang d’abbaye en 1164. L’église est achevée en 1179 et devient la nécropole des Sires de Beaujeu.
La Saône joue un rôle essentiel dans la vie de la cité. On y expédie le bois, le blé, l’huile et les vins. Prospère pendant près de deux siècles, Belleville connut ensuite des fortunes diverses : lèpre, peste, destruction et pillages pendant les guerres de religion au XVIème siècle et la période révolutionnaire, mais elle est restée fidèle à sa devise « Durabo » : « Je durerai ». La construction du chemin de fer à l’ouest de la ville au milieu du XIXème siècle annonce le déclin du transport fluvial. La ville s’étend alors vers l’ouest et des industries modernes en lien avec la vigne (pulvérisateurs Berthoud, tonnellerie Roux …) viennent compléter le commerce des vins (on compte une quarantaine de maisons de vins en 1875).